dimanche 29 octobre 2023

Le corps est sacré et un sanctuaire dans l'astrologie

 Vers 16 ans je commence à m’intéresser à l’astrologie. Linda Goodman dont ma sœur aînée a quelques livres, m’ouvre une porte. D’autant plus que je suis dans un environnement étriqué pour ma forme de pensée. Mon effondrement émotionnel cherche des nouveaux chemins pour me permettre à me reconstruire. L’astrologie répond à ce besoin. Mon intuition est interpellé, plus que l’approche rationnel. Bien que j’aie une structure mentale mathématique, matière qui est pour moi, ainsi que la chimie et la technique presque d’une logique intrinsèque et instinctive, l’autre versant, l’humain est aussi intéressant. Et dans l’approche de l’humain, je n’ai pas grand-chose pour me nourrir. J’ai autour de moi des frangins qui ont une approche médicale, une approche que j’appellerais plutôt de mécanique à l’époque. Or la logique technique et la logique humaine sont pour moi deux mondes ayant leur propre système de réflexion. 

Régulièrement mes observations sont mises de côté avec des remarques comme « c’est la logique des femmes dans leur cuisine ! Rien de scientifique et de prouver là-dedans ».

Vexée et humiliée par ce type de remarques ils renforcent mon envie d’explorer.

L’astrologie avec sa symbolique ouvre la dimension des sons. Un symbole est une musique qui ne se limite pas au physique. C’est une résonance. Il est multidimensionnel. Le symbole relit le monde réel et tangible au monde invisible et réel dans un autre sens. Il relie les atomes de densité solides aux atomes de densité gazeuse ou liquides. Il relie les sciences à la virtuosité. C’est un monde que je comprends. 

Et pourtant, interprété, il peut devenir limite et remplit de préjugés et des dogmes.

Il faut alors que je recherche le nouveau mot qui prend cette résonance qui porte en elle la bonne musique. Pluton, une planète à orbite irrégulier, décrit comme un transformateur qui détruit puis reconstruit ne prend sa place dans mon monde de références que lorsque un jour quelqu’un le qualifie comme purificateur.  Puis je le vois comme de la terre qui purifie l’eau afin que l’eau puisse a nouveau engendrer la vie. 

Le monde de ces symboles rejoint le monde des symboles des contes de fées que j’ai lu et relue et relue lors de mon enfance. J’ai remplacé les contes de fées par la science-fiction qui elle aussi est remplis des symboles humains, sortis de ce monde tangible afin que l’humain et sa relation avec les autres êtres puissent se manifester. Le sacré et le matériel puissent se rejoindre. Qu’on sorte de la dimension vibratoire du binaire et du tridimensionnel.

On invente des mondes pour exposer les relations entre les êtres visibles et invisibles, ce qui n’est accessible et intégrable autrement. Dans le monde défini et communément acceptable certaines relations et tensions ne se forment pas sans la symbolique. La physique dans sa dimension solide, seule acceptée, seule partagée, écarte de ses fondements le liquide qui prend son propre chemin ainsi que le gazeux. 

Tout cela change pourtant progressivement. L’idée ayant une dimension gazeuse, devient aujourd’hui « énergétique » et entre dans la vibration du quantum. 

A l’époque le quantum était difficile a saisir, la cinquième dimension était pas physique du tout et nous devrions y travailler ensemble en classe pour en saisir un quelconque tangibilité. 

Ce même monde du quantum est devenu - le message SMS envoyé de Japon au Conservateur des Monuments à Paris avant même les pompiers ne puissent l’informer que Notre Dame est en feu. Quelle symbolique magistrale de cette cinquième dimension !

Chaque symbole correspond à cette musique intérieure qui cherche à se manifester dans le mot juste, dépourvu des préjugés et des dogmes. Une magie intérieure vers l’extérieure. Comment ancrer dans le monde cette musique intérieure afin qu’on l’entende. 

C’est comme cela que j’ai compris l’astrologie, cette matière que mon père m’avait apporté en ouvrant mes yeux sur une vision trop étroite. 

- regarde cette fleur, n’est-elle pas belle ?

Nous regardons

- alors c’est quelle plante ?

On ne sait pas

- cette fleur est la fleur de choux. Celui même qu’on a mangé ce midi. Mais le chou qui devient fleur n’est plus mangeable, il s’est transformé. Raison pour laquelle les fermiers le coupe avant la fleuraison.

C’est la transformation de notre siècle qui est expliqué en quelques mots simples. Le dogme qu’un chou se mange se transforme en un siècle en un chou qui se mange mais qui décore aussi nos maisons.

A travers ses mots le sacré et le sanctuaire prennent forme en moi. Le sacré et le sanctuaire deviennent la matière, le corps, la terre qui sont les contenants et l’expression de l’émotion, du ressentie et de l’intuition reliés à l’esprit et à la pensée. C’est la musique de l’univers qui y prend forme ou se déforme parfois.

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